Témoignage de Virginie L : Scolarité et divorce
Le point de vue de Virginie L., trois enfants de quinze à neuf ans, divorcée et élevant seule ses enfants au quotidien.
Je n’ai pas constaté de changement dans les résultats scolaires de mes enfants sur une période longue.
Celle-ci comprenant la période d’avant le divorce, où les enfants ne pouvaient pas souffrir encore de la détérioration des rapports entre mon ex-mari et moi-même, et la période actuelle, cinq ans environ après le divorce, où le climat est devenu exécrable entre nous.
Les cancres restent cancres et les bons restent bons, je ne vois pas de différence dans leurs notes. Mon aîné, doué mais paresseux ne travaille spontanément que les matières qui l’intéressent et il faut se battre avec lui pour qu’il travaille les autres matières. La seconde est travailleuse. Aujourd’hui comme hier elle figure parmi les premières de sa classe. La troisième est depuis le début de sa scolarité dans la moyenne.
Je connais deux autres cas où le constat est identique. Dans l’un, le divorce s’est passé dans les meilleures conditions pour les enfants et ils ont tous passé leur bac avec mention avant d’intégrer grande école ou université très cotée.
Dans l’autre cas, le divorce a été prononcé pour faute, car le mari trompait sa femme et la battait. Aujourd’hui, il ne voit presque plus ses enfants. Et bien ceux-ci sont premiers de leur classe. (Malgré un divorce long et très éprouvant ).
Il faut préciser que dans ces deux cas la mère a encadré, ou encadre, de très près le travail de ses enfants, quitte pour la seconde à leur dédier tous ses week-end, car elle rentre souvent tard le soir.
Quels conseils proposer ?
Mieux vaut prévenir que guérir !
– Suivre son enfant. Surveiller devoirs et leçons, s’intéresser à son travail à l’école et à ses notes dés son plus jeune age. Lui donner les bases essentielles (lecture , écriture) et les habitudes nécessaires à une bonne intégration à l’école.
– Si un problème survient, prendre les devants, aller voir les professeurs et mettre en place avec eux un suivi professeur-parent.
– Si on ne peut faire travailler ses enfants soi-même, on peut les mettre en études dirigées, ou faire appel à son entourage. Les grands-parents, par exemple. Il existe également des associations qui proposent d’apporter un soutien scolaire aux enfants.
– Idéalement, il devrait exister un relais entre les deux parents pour assurer la continuité du travail entre la semaine, les week-end et les vacances. L’enfant doit avoir le même rythme chez son père comme chez sa mère.
– Savoir être sévère. Ne pas hésiter à punir, même s’il en coûte et qu’on aurait plutôt tendance à le gâter ou à le surprotéger. L’enfant saura reconnaître une punition méritée et qu’il la doit à l’amour de sa mère.
– Ne pas tomber non plus dans l’excès et rechercher une très belle réussite scolaire à tout prix. Les encourager et leur procurer tous les moyens utiles, oui. Les traumatiser, non.
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